Prise de conscience du flux de nos pensées.

    Nous ruminons du matin au soir des pensées. Certes nous ne pouvons éviter de le faire . Le fait de penser nous distingue de l'animal qui lui ne pense pas. Parmi tout ce fourmillement de pensées, il y en a qui sont chargées d'émotions positives et d'autres d'émotions négatives.

Et si nous en prenions conscience ? Isolons-nous dans un lieu calme et décontractons-nous en laissant notre cerveau traverser par toute sorte de pensées bonnes ou mauvaises sans nous efforcer d'agir sur elles.

Il est assez fascinant de se rendre compte de cette continuelle activité : il y a là dedans de la rêverie, une fixation sur certaines idées, des pensées qui donnent immédiatement une coloration aux émotions, qui suscitent la peur, l'inquiétude, la jalousie etc. Essayons de simplement observer ce travail, observer sans même vouloir encore une fois intervenir, juste porter l'attention sur l'apparition des pensée dans l'esprit. Surtout ne pas se critiquer soi-même ou vouloir immédiatement se contrôler, voir le flux de la pensée et c'est tout. Prendre conscience de tout ce que notre pensée construit en nous, ce qu'elle pose et qui va ensuite fonder notre conduite. Une observation va très vite s'imposer : au moment où l'intellect construit de manière assez intense, nous sommes déconnectés du plan de la perception, nous sommes absorbés par nos pensées, nos propres constructions.

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